Palmiste cochon ; Palmiste poison. ;
Palmier sans épines, pouvant atteindre une dizaine de mètres de hauteur. Tronc grêle, de diamètre uniforme, solitaire, dressé, inerme.
Simples, pétiolées, profondément pennatiséquées, longues de 1,3 à 1,8m. La gaine est glabre, tubuleuse, formant un manchon bien marqué.
Intrafoliaire, en grosses panicules retombantes.
Mâles et femelles distinctes. Blanches dans le bouton et à l’anthèse, très parfumées.
Drupes
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Ovoïdes à globuleuses.
Endémique de la Réunion. On le rencontre en forêt primaire de 175 à 600 m d’altitude. Groupe de succession : cette espèce est une
dryade
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Cœur de palmier non comestible.
La récolte peut se faire sur pied ou au sol après la chute des fruits. Elle ne pose pas de problèmes particuliers, vu la taille et la couleur des fruits mûrs.
Les fruits ne doivent pas sécher avant le semis. Le dépulpage est préconisé. Les fruits très mûrs s’y prêtent facilement et pour les autres, quelques jours de fermentation à l’ombre faciliteront grandement cette opération.
Le phénomène de
dormance
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Le temps de conservation des semences reste inconnu.
Les graines sont enfouies aux 2/3 dans un substrat très frais et peuvent être recouvertes d’un léger paillage constitué de copeaux, de terreau ou de feuilles sèches broyées. Le substrat ne doit en aucun cas sécher. La levée débute au bout de 5 à 6 mois et peut s’étaler sur 2 mois.
100 à 150
Supérieur à 50 %
Il est possible de repiquer immédiatement après la levée car les graines sont grosses et les plantules assez peu fragiles. Les plants doivent rester à l’ombre pendant tout leur séjour en pépinière, qui est de plus de 15 mois à basse altitude.